Moi aussi !
Bien sûr, on nous dira qu'il n'y a que de très lointains rapports avec le karaté, car c'est avant tout une fête chrétienne. Mais en sommes-nous si sûrs ?
Tout d'abord, on sait qu'à partir de cette date, les jours rallongent, et nos lointains ancêtres ne nous avaient pas attendus pour s'en réjouir. Mais il n'y a bien sûr pas que cela. Un siècle avant César, les légions romaines rendaient un culte à un dieu qui marchait à leur tête. Il était jeune, beau comme un soleil renaissant, courageux et parfois violent, martial en un mot, et s'appelait Mithra, le dieu des légions, et pourquoi pas le dieu des arts militaires d'occident ? Enfin pas tout à fait d'occident, puisque Rome le ramenait de Perse, l'Iran actuel.
Il y était né un 25 décembre, dans une grotte, entouré de Cautès et de Cautopatès (qui figureront plus tard l'âne et le boeuf). Il était né d'une vierge, mourut, descendit aux enfers d'où il ressuscita le troisième jour pour monter à la droite de son père, le dieu suprême Ahura Mazda pour y juger vivants et morts.
Le christianisme naissant a repris le mythe.
Ainsi donc, nous fêtons un dieu jeune, beau, fort et qui mène les légions de victoire en victoire. Espérons que sous un autre nom, il saura toujours nous guider !
Et si un jour, nous qui habitons Bordeaux, nous passons cours Victor Hugo, derrière le Musée d'Aquitaine, souvenons-nous que le temple de Mithra était là, dans lequel la divinité était représentée sacrifiant un taureau.
Les arts martiaux ont revêtu différentes formes selon les lieux et les époques, mais les principes qui les dirigent sont universels. Tout autant que le retour du Nouveau Soleil (Neos Helios) célébré, entre autres, par nos crèches de Noël.
JOYEUX NOEL A TOUS !