Avant tout, l'esquive est un état d'esprit plus encore qu'une série de techniques.
Attention, cependant, le mot "esquive" ne doit pas être compris dans le sens d'"échappatoire" : il s'agit de gagner.
Les heurts de la vie courante ont pour cadre : la famille (épouse désagréable, mari violent, enfants infects,...), le travail (supérieurs tyranniques, collègues malveillants,...), le voisinage (voisins bruyants, spécialistes des nuisances en tous genres,...). Mais la liste n'est pas exhaustive et, pratiquement, il n'est pas possible de faire un pas sans être confronté à une de ces situations.
Alors... Eh bien, dans tous les cas de heurt, il faut d'abord se représenter précisément ce que l'on souhaiterait comme victoire. On évitera donc de relever bêtement un défi... Chaque cas est particulier et demanderait une étude séparée sur un plan stratégique - mais oui, stratégique ! - Mais on peut avantageusement s'inspirer des grands stratèges antiques ou récents : tous ont eu recours à l'esquive, même les plus brutaux, et tous ont agi non pas pour gagner seulement, mais bien pour se retrouver en position avantageuse une fois la période des hostilités terminée.
Mais tout cela ne s'improvise pas. Exercez-vous bien...
Bonjour,
RépondreSupprimerPour commencer, toutes mes félicitations écrites à Mireille et toi pour ce blog très enrichissant.
Ici dans la vie courante, l'art de l'esquive est un état d’esprit.
Il me semble que nous pouvons l'associer aux notions d'harmonie, de sympathie avec l'adversaire dans lesquelles nous devons être pour gagner dans le karaté?
Merci et à bientôt.