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Cette école d'Arts Martiaux Traditionnels a été fondée à Bordeaux en 1975 par Frédéric DUPERTOUT. Par la forme et par l'esprit, elle ne le cède en rien aux écoles traditionnelles d'arts martiaux que l'on rencontre au Japon. Le karaté, le ju jitsu que l'on y enseigne sont issus des plus vieilles techniques que le Maître SANO Teruo reçut de ses anciens maîtres, et qui furent rassemblées sous le nom de "YOSEIKAN SANO RYU " - et plus récemment - "SANO RYU KARATE JUTSU" _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ A PROPOS DU COPYRIGHT... Les éléments contenus dans le présent site (textes, photos, images, dessins, vidéos, sons), sauf bien sûr ceux relevant du domaine public, sont la propriété exclusive des Ecoles Bushido ou de leurs auteurs/créateurs. Ils sont issus des collections et archives privées de Maître Frédéric Dupertout, de Maître Mireille Auda, des éditions du Cercle du Jardin Public et de l'association des Ecoles Bushido. Toutes ces archives sont soumises au droit d'auteur. Elles ne peuvent en aucun cas être reproduites, modifiées, diffusées sans l'autorisation écrite et préalable des ayants droits

mardi 25 mars 2014

EN REPONSE AU COMMENTAIRE FAIT A MON DERNIER BILLET ("L'ATTITUDE JUSTE")

A PROPOS DE LA BIENVEILLANCE ET DE LA DROITURE DANS LEUR RAPPORT AVEC L'ATTITUDE JUSTE...

A première vue, on peut se demander quel est le rapport entre l'attitude juste et ces deux types de comportement.

Ils évoquent en effet des formes d'éducation un peu surannées, un peu démodées et sur lesquelles insistaient les Bons Pères des écoles chrétiennes. Et pourtant...

L'attitude juste ne doit pas grand chose à la réflexion, elle est en grande partie irrationnelle car elle est le fruit de l'intuition. Cette intuition, élément assez déroutant de l'esprit humain, est une perception directe, et à ce titre, elle est plus sûre et plus fiable que le raisonnement. Encore faut-il que le mental ne la perturbe pas.

La malveillance, la haine et la colère ont leur raison d'être dans certains cas très précis, mais ce sont, qu'on le veuille ou non, de puissants perturbateurs du mental. On se souviendra que le deuxième yoga sutra de Patanjali nous dit : Le yoga est l'inhibition des modifications du mental. Plus simplement : la colère est mauvaise conseillère !

La droiture, quant à elle, est le contraire du mensonge sous toutes ses formes et ce n'est pas par hasard que les plus anciennes traditions, y compris le yoga, déconseillent le mensonge qui désorganise tout, y compris le menteur.

Voilà pourquoi, loin d'un angélisme naïf, on peut affirmer que bienveillance et droiture permettent aux perceptions les plus fines de se manifester avec sûreté.

Merci pour votre commentaire...
A la semaine prochaine.

dimanche 23 mars 2014

L'ATTITUDE JUSTE

L'attitude juste est celle qui permettra d'obtenir les effets voulus sans provoquer d'effets pervers. Certaines personnes semblent la porter avec eux tandis que d'autres peuvent, à l'nverse, montrer un véritable génie pour mutltiplier les situations pénibles, ou même pires !

Partant du principe que tout agit sur tout et peut mener à un conflit, toute situation doit être évaluée en permanence, ainsi que tout ce qui peut en découler, avantageusement ou pas.

Pour simplifier, il faudra CHOISIR :
  • se montrer : affable, coniliant, ferme, dur, courageux ou "cinglé".
  • le conflit devra éclater : maintenant, plus tard, jamais.
  • les conséquences seront : avantageuses, hasardeuses, catastrophiques.
Ceci donne une idée très sommaire de la vie courante car tout y évolue de façon brutale mais aussi subtile. Cette attitude juste de chaque instant ne s'improvise pas. Il faut constamment s'exercer à évaluer les gens avec leurs qualités et leurs points faibles, deviner qui ils sont derrière leur masque, avec quels éléments extérieurs il faudra composer, et surtout de quoi seront faits demain, et après demain.

Si l'on s'exerce bien dans la perception de tous ces détails, lorsque tout est encore calme, nous pourrons en un instant, sans réfléchir, avoir le coup d'oeil, l'intuition, l'intelligence de la situation. En revanche, tout cela manquera de fiabilité si vous oubliez, ou s'il vous arrive d'oublier ces maîtres-mots : la bienveillance et la droiture.

A très bientôt.

jeudi 6 mars 2014

PROGRESSER - ACCEPTER DE CHANGER

ME VOILA DE RETOUR !

Et pour commencer, voici quelques mises au point dont j'espère que vous pourrez avantageusement prendre de la graine.

Tôt ou tard, dans une vie de karateka, il arrive que l'on plafonne, que l'on ait l'impression d'être à son maximum. Et bien sûr ce maximum est loin d'être satisfaisant...

Combien de fois n'ai-je entendu cette voix découragée d'un élève qui n'arrive pas à comprendre pourquoi les autres sont meilleurs que lui (ou qu'elle) : "Je ne comprends pas. Pourtant je m'entraîne tous les jours ou presque. J'ai très envie d'y arriver, c'est même une obsession, et pourtant je n'ai plus fait aucun progrès depuis plus d'un an. Je ne dois vraiment pas être doué, le karate n'est sûrement pas fait pour moi... Avec tous ces efforts, je mériterais bien d'être parmi les meilleurs, non ?" etc.

Bien sûr, chaque cas est particulier, et c'est le rôle du maître de discerner les causes et de trouver le remède. Il est cependant à noter que quelque chose chez ce pratiquant refuse de voir les causes, et surtout ne peut se résoudre à accepter le remède ! Pour parler crûment, celui-ci veut bien qu'on reconnaisse son mérite, mais refuse absolument de devenir autre chose que ce qu'il est au départ. Devenir autre chose, par définition, c'est faire table rase, désavouer ce qu'on était et reconnaître que ce qu'on pensait avec tant d'assurance était peut-être faux (forcément faux, même, ou alors on serait détenteur de la vérité... et là le doute s'insinue).

Les progrès physiques ne se conçoivent que soutenus par un psychisme adéquat. Toute la gestuelle est fonction du mental et de la conception que l'on a de soi-même, de son regard sur le monde et sur ceux qui nous entourent. C'est un principe qui n'admet pas d'exception. Accepter de changer est difficile car cela revient à dire que l'on peut abandonner sans regret notre façon de penser actuelle : elle ne vaut pas un clou !

L'obstacle est là !

Accepter de quitter vos vieux bricolages c'est votre travail. Le travail de votre maître, c'est de vous indiquer votre réalité (pas forcément la sienne !) et votre perspective d'évolution intérieure, de vous montrer la fausse route et les indications qui vous manquent.

Et si vous continuez à vous entraîner sérieusement, le succès est inévitable.

Apprenti samurai ;-)

A très bientôt pour un prochain billet.