Dans la doctrine de Maître SANO, parmi toutes les recommandations qui accompagnaient son enseignement, il en est une que nous devrions toujours avoir présente à l'esprit : la mobilité.
En cas de conflit imminent, il insistait sur la nécessité de bouger, et même de courir.
Dans la nature, les animaux (et nous sommes toujours des animaux) ont trois possibilités : attaquer, ou fuir, ou bien faire le mort, c'est-à-dire figer le mouvement extérieur et intérieur.
Dans le monde civilisé, si le fait de ne pas réagir nous évite parfois une attaque violente, cette inhibition, si elle se répète trop souvent, aura sur notre santé des conséquences qui pourront être très graves. De plus, si le corps se bloque, l'esprit lui aussi se bloque, et ce processus désastreux peut devenir permanent.
Ceci est un principe universel : toute stratégie repose sur la possibilité de mouvement, et même l'immobilité ne doit être qu'apparente. C'est-à-dire qu'elle doit avoir pour but la reprise de la liberté d'action.
Inversement, il n'y a pas de mobilité utile possible chez quelqu'un qui aura fini par se laisser coincer dans des situations qui lui confisquent toute initiative. De concession en concession, il deviendra passif en tous domaines et sa vie manquera de saveur.
Non, décidément, il n'est jamais avantageux de céder à la passivité. C'est ce que nous rappellent les arts martiaux.
A très bientôt.
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