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Cette école d'Arts Martiaux Traditionnels a été fondée à Bordeaux en 1975 par Frédéric DUPERTOUT. Par la forme et par l'esprit, elle ne le cède en rien aux écoles traditionnelles d'arts martiaux que l'on rencontre au Japon. Le karaté, le ju jitsu que l'on y enseigne sont issus des plus vieilles techniques que le Maître SANO Teruo reçut de ses anciens maîtres, et qui furent rassemblées sous le nom de "YOSEIKAN SANO RYU " - et plus récemment - "SANO RYU KARATE JUTSU" _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ A PROPOS DU COPYRIGHT... Les éléments contenus dans le présent site (textes, photos, images, dessins, vidéos, sons), sauf bien sûr ceux relevant du domaine public, sont la propriété exclusive des Ecoles Bushido ou de leurs auteurs/créateurs. Ils sont issus des collections et archives privées de Maître Frédéric Dupertout, de Maître Mireille Auda, des éditions du Cercle du Jardin Public et de l'association des Ecoles Bushido. Toutes ces archives sont soumises au droit d'auteur. Elles ne peuvent en aucun cas être reproduites, modifiées, diffusées sans l'autorisation écrite et préalable des ayants droits

dimanche 28 avril 2013

OUVREZ DONC LES YEUX !

Bordeaux est une ville privilégiée, où les habitants ont hérité de leurs aïeux un caractère calme et poli. Peut-être est-ce dû au fait que les guerres ont épargné la ville, depuis sa reconstruction, en 732, pour cause de passage des musulmans en route vers Poitiers... et d'extermination des habitants.

Les anglais sont restés ici 300 ans, jusqu'à la bataille de Castillon le 17 juillet 1453 qui mit fin à la guerre de 100 ans. Depuis, plus rien, sauf les bombardements américains de 1944, mais il paraît que c'était pour notre bien !
Cette même année de 1453 a vu, le 29 mai, la chute de Constantinople dont toute la population fut exterminée, là aussi, par les musulmans. Les turcs appelèrent la ville Istanbul. On a peine à croire aujourd'hui que pendant que le canon battait les murailles, les autorités discutaient du sexe des anges ! Authentique.

Quelle réflexion nous amènent ces deux événements simultanés ?
Pour Constantinople, nous voyons une sorte d'inconscience, d'aveuglement volontaire, chez des gens que des siècles de sécurité avaient rendus incapables d'imaginer l'horreur qui se préparait.
Pour Bordeaux de nos jours, nous avons aussi cette sorte d'étonnante attitude qui pousse à ne pas voir ce qui tombe sous le sens. Plus de conflits, même plus de service militaire, et bien sûr, plus de sentiment de notre capacité à reprendre l'initiative en tout.
L'Histoire est un éternel recommencement. En 1453, les européens se battaient entre eux, pour un résultat discutable, alors qu'à nos frontières orientales une tragédie abominable se déroulait, profitant de l'égoïsme général, avec des conséquences que nous payons toujours à l'heure actuelle.

Bien sûr, il y a quelque chose de romantique dans l'individualisme, sauf qu'il s'agit bien souvent d'égoïsme. Bien sûr, il y a quelque chose d'apaisant dans l'optimisme et le pacifisme, sauf que ces nobles sentiments camouflent le plus souvent une assez méprisable lâcheté.
L'Histoire, notre histoire et celle des autres est aujourd'hui, par une sorte d'étrange élégance, méprisée et ignorée.
Et pourtant...

Son étude nous montrerait, à nous qui pratiquons les arts martiaux, ce que coûtent l'inconscience, l'égoïsme et la lâcheté, tout en nous rappelant certaines petites choses oubliées telles que l'entraide, le courage, l'estime de soi, le respect de la parole donnée, et j'en passe.

A la semaine prochaine.

2 commentaires:

  1. Merci de nous rappeler que les arts martiaux ont été pratiqués de tous temps par des êtres qui avaient un sens de la grandeur et du rang qu'ils avaient à tenir dans la société.

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  2. Ah le courage et l'entraide ! Je suis heureux d'entendre parler de cela aujourd'hui dans un dojo. Pour moi sans cela, rien n'est possible pour un groupe...

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