Dans l'esprit des arts martiaux la recherche de l'efficacité est une démarche qui n'a pas de fin. On n'est jamais sûr d'être assez fort et l'ennemi est omniprésent.
Dans toutes les civilisations, même très anciennes, dont les écrits sont parvenus jusqu'à nous, on constate que les combattants, s'ils ne voulaient pas connaître les malheurs de la défaite, devaient entraîner au moins autant leur être intérieur que leur technique purement physique.
A mon avis, ce point est trop négligé à l'heure actuelle, ce qui explique une bonne part de nos échecs dans de nombreux domaines.
Nous savons que pour gagner un combat, trois points essentiels sont à considérer.
Nous devons :
- Etre au mieux de toutes nos possibilités psychiques
- Pouvoir compter sur nos intuitions
- Pouvoir, sans même y penser, atteindre les points vitaux de l'adversaire.
- Pour avoir un pouvoir (d'amélioration) sur nos possibilités psychiques, nous devrons impérativement en avoir une conscience claire car il n'y a pas de pouvoir sans conscience, et il n'y a pas non plus de conscience sans pouvoir.
- Nos intuitions, autrement dit une perception directe, non intellectuelle, nous permettront de percevoir le danger (et les gens dangereux) et d'agir au moment opportun.
- Il est plus qu'utile d'atteindre les points vitaux pour neutraliser sans blesser, mais dans la bousculade on n'a pas le temps de réfléchir et on doit être aussi précis que si l'on se grattait l'oeil ou l'oreille.
Tout ceci sera possible si l'on est un adepte du TAI KAN ("conscience corporelle"), qui nous fera être conscient du corps des autres presque aussi précisément que du nôtre.
A la semaine prochaine.
La fluidité est aussi importante physiquement que psychiquement et la conscience est aussi bien conscience de soi et du monde qui nous entoure que conscience de notre propre corps. Je pense d'autant plus qu'il est important de cultiver l'attention, percevoir ce qui ne peut être vu et être suffisamment alerte dans un combat comme dans la vie quotidienne. L'aspect de la technique interne se cultive tous les jours et tout le temps, même si après s'être entraîner au dojo, on perçoit avec plus d'acuité. La raison qui me pousse à commenter reste l'accord total avec ces remarques.
RépondreSupprimer