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Cette école d'Arts Martiaux Traditionnels a été fondée à Bordeaux en 1975 par Frédéric DUPERTOUT. Par la forme et par l'esprit, elle ne le cède en rien aux écoles traditionnelles d'arts martiaux que l'on rencontre au Japon. Le karaté, le ju jitsu que l'on y enseigne sont issus des plus vieilles techniques que le Maître SANO Teruo reçut de ses anciens maîtres, et qui furent rassemblées sous le nom de "YOSEIKAN SANO RYU " - et plus récemment - "SANO RYU KARATE JUTSU" _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ A PROPOS DU COPYRIGHT... Les éléments contenus dans le présent site (textes, photos, images, dessins, vidéos, sons), sauf bien sûr ceux relevant du domaine public, sont la propriété exclusive des Ecoles Bushido ou de leurs auteurs/créateurs. Ils sont issus des collections et archives privées de Maître Frédéric Dupertout, de Maître Mireille Auda, des éditions du Cercle du Jardin Public et de l'association des Ecoles Bushido. Toutes ces archives sont soumises au droit d'auteur. Elles ne peuvent en aucun cas être reproduites, modifiées, diffusées sans l'autorisation écrite et préalable des ayants droits

mercredi 17 décembre 2014

SYNCRETISME ET ARTS MARTIAUX

Le syncrétisme est un mélange souvent hétéroclite dont les promoteurs prétendent qu'ils ont réuni ce qu'il y avait de mieux dans différentes traditions. Si cette démarche suscite souvent l'enthousiasme dans les premiers temps, c'est rarement dans la durée.

Le syncrétisme est toujours une dégénérescence. Il apparaît lorsqu'on ne connaît pas la valeur exacte des enseignements traditionnels ainsi que des symboles.

On s'en empare pour fabriquer un ensemble généralement facile à comprendre, d'autant plus facile que sa portée est plus limitée. Au risque de me répéter, c'est toujours une dégénérescence.

Il ne s'agit pas d'une démarche consistant à essayer de comprendre ce qui se fait ailleurs, ni même de se moderniser (sans pour autant oublier les traditions). Là, il n'y aurait rien à dire. Il s'agit au contraire de cette tendance regrettable qu'ont certains à bricoler un amalgame dans lequel les enseignements anciens disparaissent, ne serait-ce que parce que les "maîtres" ne les connaissent pas.

Cette manie du syncrétisme se retrouve malheureusement un peu partout : les religions (y compris les yoga), les arts graphiques, la musique (hélas !), l'architecture et... les arts martiaux. 

Il faut beaucoup de choses pour faire un homme, encore plus pour faire un budoka, c'est-à-dire un homme accompli. Cette optimisation le rendra plus redoutable dans le combat, mais justement parce qu'il connaîtra beaucoup d'autres choses.

Pour citer un exemple concret : je connais bien des pratiquants qui, ignorant la manière de décoder un kata pensent qu'il ne sert à rien d'y perdre son temps et qu'il vaut mieux forcer sur la musculation et rajouter à leur mince bagage quelques techniques glanées ici ou là. Sans rien approfondir. Bien que cela puisse parfois produire des gens très dangereux, croyez-vous que l'on puisse remplacer par un bricolage disparate l'expérience séculaire de gens qui ont baigné dans la guerre et le combat depuis toujours ? Personne ne peut le croire sérieusement.

Voilà pourquoi, soucieux de réalisation de soi, d'efficacité et de victoire, nous nous efforçons d'approfondir ce savoir qui nous vient de si loin.

A bientôt !

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