Sans toutefois s'étendre sur la nature exacte de ce désastre (je pèse mes mots), je crois que la première question à se poser est : comment résister psychologiquement quand les choses tournent vraiment mal ?
Nous voyons déjà que certains, à bout de ressources matérielles et morales, deviennent suicidaires, ou même passent carrément à l'acte. A l'inverse, d'autres, peut-être parce que jusque là tout va à peu près bien pour eux, d'autres, donc, évitent soigneusement de regarder la réalité en face et se réfugient dans un égocentrisme routinier à courte vue. En fait, chacun fait ce qu'il peut pour composer avec LA PEUR.
Et c'est là que l'on peut voir l'intérêt qu'il y a à être un karatéka et non pas seulement un passionné de karaté.
En effet, il y a trois qualités consubstantielles au karaté :
1/ Le karaté recherche l’accomplissement de soi, particulièrement dans les moments difficiles, sans se couper des autres ni des événements.
2/ De manière générale, la perception du monde se modifie en harmonie avec la conscience. Chez le karatéka cette conscience est une autre forme de connaissance.
3/ La conscience du karatéka tend vers une connaissance vaste et immédiate. En présence de quelqu'un on sait qui il est sans avoir recours à l'expérience, trop ancrée dans le passé pour être fiable, ou à la déduction.
Les karatékas devront méditer là dessus pour comprendre d'où vient cette densité intérieure.
Ceci étant, il existe des formes extérieures tout à fait triviales, qui seront indispensables pour encadrer, pour faire entrer dans la matière ce qui, sinon, resterait dans le rêve.
VOICI PRECISEMENT CE QUE NOUS DEVELOPPONS LORS DE NOS ENTRAINEMENTS.
Merci pour ce précieux message !
RépondreSupprimerComme vous le dites dans votre article, sans le Karaté nous n'aurions sans doute pas pu passer cette période la tête haute. Cela nous a à tous montré le lien entre le Karaté et la vie, et plus encore le fait qu'ils sont indissociables.
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