II/III - CONSCIENCE PSYCHIQUE

II/III - CONSCIENCE PSYCHIQUE

Le mot « conscience », lui-même, amène souvent quelques perplexités. De signification incertaine, il pourrait tout aussi bien être remplacé par « énergie », « esprit », ou mieux encore, « information ». Les chinois parlent de « chi » et les japonais de « ki », ce qui ne nous avance pas davantage.

Pour en revenir au rationnel, la physique nous apprend que la matière, les événements, le monde tangible sont autant de manifestations de l'énergie, ce qui peut nous inciter à percevoir la conscience – c'est-à-dire l'aspect subtil – du geste et de l'intention de l'adversaire pour établir un meilleur contact avec lui, une meilleure perception, une meilleure information.

En bref, si je perçois la conscience cachée derrière l'événement, je devrais avoir une sorte de temps d'avance sur celui-ci. Ou du moins supprimer le temps de retard. On voit qu'il ne s'agit pas de spéculations fumeuses mais de démarches pour augmenter nos chances de gagner un combat.

On en revient à la question de savoir comment on en arrive à percevoir quelque chose d'aussi indéfinissable, sans risque de se tromper.

La réponse est en deux parties :

1/ La conscience psychique doit se manifester dans la conscience corporelle (cf. le précédent article : Conscience corporelle).

2/ Ces techniques, assez délicates, ne peuvent se communiquer que de maître à élève.

Si nos observations se confirment, le monde peut être vu comme une forme déguisée de cette conscience et cela aura des implications dans d'innombrables domaines.

Comme il plaira à chacun....

 

I/III - CONSCIENCE CORPORELLE

I / III - CONSCIENCE CORPORELLE

On peut avancer que la conscience corporelle en englobe toutes les formes, puisque toutes nos perceptions, même les plus ténues seraient sûrement très différentes si nous n'avions pas de corps...Mais dans un premier temps, sachant que l'on n'a de pouvoir que sur ce qu'on connaît bien, la connaissance corporelle et indispensable.

Si je décide de penser, par exemple à mon petit orteil gauche, je m'aperçois qu'il m'était tout à fait étranger depuis très longtemps. Il en va de même pour tout le reste de l'organisme.

De très sérieuses études cliniques ont établi que l'on pouvait renforcer un muscle rien qu'en y pensant. On a même pu "recoller" une moelle épinière sectionnée (ref. Dr Joe Dispenza).

La prise de conscience des différentes parties du corps et de ce qui les relie constitue la base du Taï Kan (litt. "pensée du corps") et optimisera nos facultés motrices, organiques, sensorielles, etc.

L'habitude de porter son attention sur l'ensemble de notre organisme lors de notre entraînement, de même de nos gestes quotidiens prolongera de façon significative les pratiques "internes". Le but, dans un premier temps, est d'être aux commandes de notre véhicule dans toutes ses composantes.

Avant toute chose il faudra se diriger vers le geste "juste" qui est la base de toute efficacité. Et comme il est bien difficile de discerner quel geste est juste ou pas, on devra se fier à la sagesse du corps. A condition de savoir écouter finement.

Jusque là, il ne s'agit que d'intégrer des gestes en espérant une certaine perfection et d'obtenir une certains obéissance de la part de notre organisme.

A suivre II / III